Kaolin : nom masculin. Argile blanche entrant dans la composition de la porcelaine.
Et la porcelaine c’est fin et décoratif (enfin pour ceux qui aiment) mais aussi fragile. De la Chine à Limoges, de la vaisselle au biscuit, la porcelaine est diverses. Mais, je ne suis pas ici pour vous parler déco. Retour à l’évangile et à sa parabole du pharisien et du publicain. Bon, je sais, il n’y a pas de porcelaine dans cette histoire. Mais c’est que vous n’avez pas bien remarqué.
Car il s’agit bien d’une parabole sur la porcelaine. En effet, la porcelaine peut désigner deux choses : soit la matière (une tasse en porcelaine), soit l’objet (une porcelaine de Sèvres). Et nous avons bien dans ce récit, une histoire entre deux porcelaines.
Ce qu’ils ont oublié, l’un et l’autre, c’est qu’ils sont tous deux EN porcelaine, fragiles. Or Dieu aime la vaisselle ébréchée, celle qui est usée, dont il manque une anse… Il aime la tenir dans sa main : car cette porcelaine-là, raconte une histoire, avec ses heurts, ses chutes, mais aussi ses rencontres. La porcelaine ‘de luxe’, elle, n’a rien à lui raconter. Elle trône, sur son étagère depuis longtemps, seule. Dieu aime ce publicain, ébréché, qui lui raconte son histoire, ses chutes. L’homme sait qu’il n’est pas parfait, et il se reconnait comme tel… mais il continue son dialogue avec Dieu, humblement.
Tu ne repousses pas, ô mon Dieu, une porcelaine ébréchée. D’après le Ps 50.
A suivre…
Les lectures du jour.