Quatrième jour de ce temps de l’Avent, et déjà l’inspiration se fait plus difficile. Nuit courte, notes à terminer urgemment, … et ce “foutu” abécédaire Et puis il y a cet instant, cette pause autre que celles du café ou du paracétamol, où malgré la fatigue, le flot des pensées, les lèvres par-elles mêmes prennent le relais d’un esprit vide. Et les mots surgissent non par automatisme, mais parce que ces mots nous sont donnés.
Et parmi ces mots, le premier : NOTRE. Car cette prière n’est pas la mienne, elle est celle de tout un peuple parmi lequel des plus fatigués que moi, des plus malades, des plus heureux… mais qui reprennent les mêmes mots, Ses mots pour Notre prière. En écoutant la planète[1. au-delà, je ne suis pas certain], je suis sûr qu’il n’est pas une fraction de seconde, où un homme, une femme, ou un enfant, ne commence cette prière : “Notre Père…” A y penser, cela donne le vertige.
Un vertige d’autant plus grand qu’à y regarder de pas très près, cette prière des chrétiens n’a justement rien de chrétien ou de trinitaire ! Beaucoup d’autrement croyant pourrait la faire leur. Une prière qui nous invite à redécouvrir chaque jour un Dieu “Père”, “NOTRE Père”.
Superbe constat…
Merci.