Il y a des jours, des jours de fête où l’on sait que tout va se précipiter : les préparatifs, la course contre le temps, et cette petite pointe d’angoisse qui monte… tout va-t-il bien se passer comme je l’avais prévu ? Avant ces grands moments, j’aime m’asseoir, le jour d’avant ou encore un peu avant. Juste m’asseoir ne penser à rien. Juste être là, non pour se ‘vider l’esprit’ mais juste pour être prêt à se laisser remplir, à se laisser faire, ne serait-ce qu’un instant, celui d’une respiration. Je ne suis alors plus maître, plus celui qui pourrait tout maîtriser, mais juste comme un serviteur inutile et quelconque qui attend la parole de Celui qui s’apprête à les servir. Être là, juste là, simplement là et rien d’autre.
Juste assis, en ces endroits divers : depuis un bureau encombré jusqu’à la quiétude d’une chapelle qu’elle soit celle d’un séminaire ou d’un carmel… juste s’asseoir.