Jeu n°7 : PrayStations

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playstationsC’est un jeu de console, voire même de consolation. Un jeu qui, une fois de plus, n’en est pas un : nous entrons dans une réalité qui nous dépasse surpasse, celle d’un chemin passionnant, passionné, qui mène à la Croix pour nous ouvrir un avenir.

Ainsi, ce vendredi saint, commence dans presque toutes les paroisses du monde, le jeu des stations, les praystations qui nous font entrer dans ce mystère, non dans une posture doloriste et culpabilisante, mais dans une attitude qui nous mène, nous emmène toujours plus loin et plus bas, plus haut et plus proche.

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Attention, pour ce “jeu” vous êtes priés de vous munir de votre manette PrayStations. Ses différents boutons vous permettront de suivre le chemin de croix dans des conditions idéales prévues par le concepteur à l’occasion de cette mini-méditation.

PSX-Original-ControllerStartAprès le repas, Jésus sortit avec ses disciples et traversa le torrent du Cédron ; il y avait là un jardin, dans lequel il entra avec ses disciples…

Dès le début, Jésus nous ouvre les portes du Jardin. Dans ce même jardin interdit depuis Adam  (Gn 3,24), le Christ fait désormais entrer ses disciples. Un nouvel Eden, une Alliance pleinement renouvelée, peut (re)commencer. Nous ne suivons pas le Christ sur son chemin de croix comme des spectateurs-voyeurs impuissants. Comme des frères et des disciples fidèles, nous nous laissons guider par le Christ qui ouvre notre marche.

PSX-boutonsTriAlors Jésus, sachant tout ce qui allait lui arriver, s’avança et leur dit : « Qui cherchez-vous ?» Ils lui répondirent : « Jésus le Nazaréen. » Il leur dit : « C’est moi. » Judas, qui le livrait, était au milieu d’eux. Quand Jésus leur répondit : « C’est moi », ils reculèrent, et ils tombèrent par terre…

Ni l’obscurité, ni le mal, ni la trahison ne peuvent troubler ce nouvel Eden ou mettre à mal le projet de Dieu, rien ne peut plus désormais le détruire : la Parole du Christ fait reculer et tomber toute adversité.

PSX-boutonsRonAlors l’autre disciple — celui qui était connu du grand prêtre — sortit, dit un mot à la jeune servante qui gardait la porte, et fit entrer Pierre. La servante dit alors à Pierre : « N’es-tu pas, toi aussi, un des disciples de cet homme-là ? » Il répondit : « Non, je n’en suis pas ! »…

Du jardin ouvert, Jésus est emmené de lieu clos en lieu clos, encerclé par ses adversaires.Qui voudrait parier sur Sa victoire ? Emprisonné, enchaîné,… Seuls Pierre et le disciple bien-aimé le suivent, vaille que vaille… mais chancelant dans le doute, la peur, dans cette cour fermée à toute Vérité, fermée à LA rencontre.

PSX-Original-ControllerSelect« Moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. Mais c’est la coutume chez vous que je relâche quelqu’un pour la Pâque : voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs ? »Mais ils se mirent à crier : « Pas lui ! Barabbas ! » (Ce Barabbas était un bandit.)…

Quel Roi ? Barabbas, César ou Jésus ? Le bandit en révolte, l’empereur tyrannique ou le Fils bien-aimé ? La colère, la force ou l’humilité ? Le choix de ceux qui crient le plus fort n’est heureusement pas le choix de Dieu pourtant salvateur.

 PSX-boutonsCrxAlors, il leur livra Jésus pour qu’il soit crucifié, et ils se saisirent de lui. Jésus, portant lui-même sa croix, sortit en direction du lieu dit : Le Crâne, ou Calvaire, en hébreu : Golgotha.Là, ils le crucifièrent, et avec lui deux autres, un de chaque côté, et Jésus au milieu.

De chaque côté du Christ, l’humanité en détresse est désormais associée au lieu même où se révèle l’amour du Père pour son Peuple, pour le monde…

PSX-boutonsCarPrès du lieu où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin, et dans ce jardin, un tombeau neuf dans lequel on n’avait encore mis personne.Comme le sabbat des Juifs allait commencer, et que ce tombeau était proche, c’est là qu’ils déposèrent Jésus.

Retour au Jardin, à ce Jardin de Salut où git désormais l’Espérance au creux d’une nouveauté qui ne sera pas seulement celle du tombeau, mais aussi une nouveauté vers laquelle le Christ nous attire. Tout semblait finir, tel un ‘Game Over’ inévitable, et pourtant….

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