Le Fils de l’homme est venu ; il mange et il boit, et vous dites : “Voilà un glouton et un ivrogne, un ami des publicains et des pécheurs.” Lc 7,31-35.
Après quelques temps de “pause”, ce blog tente une rentrée. Rien n’est dit qu’il se poursuivra régulièrement. Les activités multiples, qu’elles soient pastorales ou de formations, prennent (heureusement) la première place. Mais je ne vous jouerai pas de lamentation à la flûte, et ne comptez pas sur moi pour danser.
La rentrée dont je veux parler est celle de Jésus. Une rentrée fracassante dans l’humanité : il mange, il boit… avec des pécheurs et des publicains. C’est le Christ aux mains sales : celles qu’ils plongent dans notre humanité faillible, dans notre chair mortelle. Le mystère de notre religion : c’est le Christ, manifesté dans la chair, justifié dans l’Esprit, rappelait Saint Paul (1Tm 3,14-16). Il n’y a rien de plus beau que cette gloutonnerie d’humanité, cette ivrognerie d’espérance. En rejoignant nos faiblesses, il ne se fait pas seulement chair pour être vu, mais pour nous aimer de manière radicale et manifeste.
Face à tant d’ “amitié” nous serions bien pauvres, s’il ne nous offrait encore et par-dessus tout l’opportunité d’être entraînés dans cette folie d’aimer jusqu’au pardon… pas facile à vivre , pas facile à suivre. Mais certains osent, comme la pécheresse du récit suivant (c’est demain !)