L’exercice est conventionnel, l’intention louable et l’art dupliqué d’année en année. Il est aisé de souhaiter, surtout à cette distance anonyme, une année tout aussi bonne et heureuse que la santé, le travail, la vie familiale ou la vie spirituelle… Ne soyons pas naïfs, vous et moi, nous savons le peu d’emprise que nous possédons sur les évènements à venir et que notre bonheur ne dépend pas d’un cumul de ces vœux annuels et encore moins de nos résolutions récurrentes. Pourtant tout serait si “joyeux”, “doux”, “bon”… à l’image de ce vocabulaire infantile et de ces rêves adolescents “carte-postalisés” que nous savons promouvoir en ce début d’année.
Oh ! j’aimerais, moi aussi, vous souhaiter tout ce que vous désirez : le soi-disant meilleur ou l’aléatoire prospérité. Je voudrais ajouter les miens à tous ces souhaits exprimant tout autant notre attachement, personnel ou professionnel, à nos destinataires que notre impuissance et notre petitesse face à ces trois cent soixante-cinq jours, soit 31.536.000 secondes, qui nous séparent des autres prochains et mêmes vœux.
Car il existe un temps, souvent ignoré, qui ne nous appartient pas et qui ne demande qu’à être cueilli. PRENDRE CE TEMPS voilà tout ce que je vous souhaite pour cette nouvelle année.
Prendre le temps d’écouter et de se confier, prendre le temps de contempler, prendre le temps de remercier, prendre le temps de consoler et d’être consolé, prendre le temps de prier, prendre le temps de pardonner, prendre le temps d’aimer, prendre le temps d’une présence à ses côtés… Prendre le temps, simplement, gracieusement, patiemment. Juste cela, même un moment. Prendre ce temps que Dieu nous donne, quitte à perdre le nôtre.
@Bernard Emmanuelle: Meilleurs vœux à toi et à ta famille, Emmanuelle !
@Robert Père Malonda: Merci Robert et tous mes vœux de paix à toi, ta communauté et ton pays.
Merci François de prendre le temps de nous apprendre à réinvestir le temps.
Merci beaucoup pour vos vœux fraternels.