Parallèle : Mt 25,14-30
Suite immédiate au récit de Zachée, ce passage constitue une réponse aux détracteurs reprochant à Jésus cet accueil du chef des collecteurs d’impôts, refusant ainsi la Bonne Nouvelle du règne. La parabole des mines met justement en scène un roi, ses serviteurs et ses opposants.
Partir pour être roi (19,11-14)
19, 11 Comme on l’écoutait, Jésus ajouta une parabole : il était près de Jérusalem et ses auditeurs pensaient que le royaume de Dieu allait se manifester à l’instant même. 12 Voici donc ce qu’il dit : « Un homme de la noblesse partit dans un pays lointain pour se faire donner la royauté et revenir ensuite. 13 Il appela dix de ses serviteurs, et remit à chacun une somme de la valeur d’une mine ; puis il leur dit : “Pendant mon voyage, faites de bonnes affaires.” 14 Mais ses concitoyens le détestaient, et ils envoyèrent derrière lui une délégation chargée de dire : “Nous ne voulons pas que cet homme règne sur nous.”
Mines et talents
Cette parabole a son parallèle dans l’évangile de Matthieu, connu sous le titre : La parabole des talents (Mt 25,14-30). Toutes deux mettent en scène un homme qui avant de partir confie de l’argent à ses serviteurs et qui, à son retour, s’intéresse aux résultats, félicitant les serviteurs qui ont fait fructifier leur somme, et jugeant défavorablement un troisième. Cependant les différences sont conséquentes tout comme le contexte. La parabole de Matthieu s’insère dans une série de trois métaphores concernant l’avènement du règne et du jugement dernier, et cela après le discours eschatologique (Mt 24) et avant le récit de la Passion (Mt 26-27). Dans ce cadre, Jésus s’adresse à ses disciples.
Chez Luc, cette parabole fait suite au récit de Zachée : Comme on l’écoutait, et précède l’entrée à Jérusalem, et nous verrons comment la parabole éclaire ces moments. De manière explicite, celle-ci s’adresse à ses auditeurs [qui] pensaient que le royaume de Dieu allait se manifester à l’instant même. La visée n’est pas tout à fait la même. S’il existe une réelle proximité narrative et sémantique, la parabole de mines de Luc n’est pas la parabole des talents de Matthieu. Luc puise dans cette tradition commune (Q) qu’il partage avec Matthieu mais prend beaucoup de libertés, jusqu’à la mesure monétaire. Il faut 60 mines (100 jours de travail) pour obtenir un talent. Je reviendrai au gré du commentaire sur les particularités de Luc vis-à-vis de Matthieu.
Trois histoires
La particularité première de cette parabole, comparée à la version de Matthieu, concerne le récit lui-même qui comportent trois histoires. La première concerne un homme noble qui doit partir pour recevoir la royauté. Chez Matthieu, le maître partait simplement en voyage (Mt 25,14). Cette histoire de royauté est peu développée : nous ne savons pas pourquoi, ni de qui, il doit recevoir la royauté. Cependant, elle est un motif important pour la parabole. Le maître est aussi le roi qui a donc autorité sur ses serviteurs et sur ses concitoyens. Ce sont les deux autres histoires dans la parabole. Celles des serviteurs à qui le futur roi confie une somme est proche de la version de Matthieu. Mais ce même homme doit également se confronter à une opposition de ses concitoyens. Ces derniers, comme les serviteurs, recevront un jugement, mais plus terrifiant encore.
Les mines de Zachée et de Jérusalem
Ces trois acteurs, le roi, ses serviteurs, ses opposants, rejoignent aussi les trois acteurs du récit précédent (19,1-10) : Jésus, Zachée, les gens. Dans les deux cas, il est aussi question d’argent, mais pas pour les mêmes motifs. Quoique… Car, il est aussi question de salut et de jugement. Zachée mérite-t-il la grâce et le salut de Dieu : a-t-il su faire fructifier la Loi de Moïse, comme les serviteurs les mines reçues ? De même, en lien avec les épisodes suivants, les serviteurs du Temple ont-ils bien su gérer la mine qu’il leur a été confiée ou l’ont-ils caché dans une caverne de bandit (19,45-48) ? Au retour du roi, quelle sentence attend ces personnages ?
Un quatrième élément est à prendre en compte. Il ouvre la parabole mais en est aussi une des clés de lecture. La parole de Jésus tient une place importante : comme on l’écoutait. Cette parole de Jésus, comme celle du roi et seigneur, se confronte à celle des serviteurs et des opposants. La parole de Jésus encadre ainsi la parabole : le passage suivant débutant ainsi : 19, 28 Après avoir ainsi parlé, Jésus partit en avant pour monter à Jérusalem.
L’homme qui devint roi
La parabole de Luc décrit l’histoire d’un homme qualifié de noble (eugénès, εὐγενής), c’est-à-dire de haute et bonne naissance (Job 1,3 LXX). Il part pour un pays lointain, afin de recevoir la royauté. Avec la mention de la proximité du règne de Dieu et de Jérusalem, l’image n’est pas sans évoquer la royauté du Christ, attendue des uns et révélée, autrement, à la Passion, comme sa glorification auprès du Père. Le retour du roi (19,15) pouvant suggérer la parousie espérée du Christ. Dans cette lecture, la parabole soutient un langage eschatologique. Effectivement, avec le mot royauté, on retrouvera plus loin les verbes moissonner et juger caractéristiques de ce type de langage (19,24-27). Dans une lecture allégorique, nous pouvons deviner sous les traits de ce nouveau roi, homme de bonne naissance, celui de Jésus, Fils de Dieu, contesté et rejeté par les siens et concitoyens. Les serviteurs feraient figures de disciples. Mais peut-on se suffire de cette lecture ? Car, en lien avec le récit de Zachée, la parabole s’adresse à ceux qui pensaient que le royaume de Dieu allait se manifester à l’instant même. Sortons-nous dès lors du cadre eschatologique ?
Vers un pays lointain
Ils pensaient que le royaume de Dieu allait se manifester à l’instant même. À qui est destinée cette remarque : aux disciples ? à ceux qui s’opposent à l’action de Jésus et ses paroles ? ou à ceux qui ont une autre conception de l’avènement du règne de Dieu ? Sans doute, tous ceux-là. La proximité de Jérusalem invite à faire le lien avec la manifestation du Christ de Dieu attendue avec merveilles et autres bouleversements cosmiques accompagnant le jugement final. En effet, la parabole interroge la représentation du règne et de son messie. Le long voyage de l’homme vers un pays lointain intègre une notion de durée. Bien plus, la royauté reçue ne sera visible ni par les serviteurs, ni par les contestataires qui envoient leurs revendications à une autorité supérieure. Autant, Jésus est près de Jérusalem, autant sa réelle royauté sera donnée dans un pays lointain, jusqu’à son retour. Autrement dit, durant son absence, la haine et le rejet de cet homme demeurent : Nous ne voulons pas que cet homme règne sur nous. Ils refusent de voir la royauté attendue dans celui qu’il ne considère que comme un homme, pas même qualifié de noble naissance. Comme si celui-ci relevait d’une imposture. Et durant ce temps de contestation, les serviteurs essaient de faire fructifier la somme confiée, comme demandé.
Dix serviteurs
L’histoire qui domine est celle qui régit les relations entre le maître, le seigneur (19,16.18.20.25) et ses serviteurs. Précédemment, le mot seigneur (kurios, κύριος) désignait Jésus dans la bouche de Zachée (19,8x²). Associés à ce terme, sont les dix serviteurs, en grec doulos (δοῦλος) mot pouvant être traduit par esclave (7,2 sq.). C’est bien à ceux que la société considère comme moindre que cet homme noble confie une même somme et une responsabilité. Plus tard, c’est à ces simples serviteurs fidèles que seront confiés dix villes. Le chiffre dix n’a, ici, pas d’autres valeurs que d’exprimer un ensemble : comme les dix drachmes (15,8) ou les dix lépreux (17,12). À la différence de Matthieu (Mt 15,3) où chacun reçoit en fonction de ses capacités, cinq, deux ou un talent, ces dix serviteurs reçoivent chacun une mine sans que cette somme soit associée à une aptitude : nous sommes dans le domaine de la pure grâce et non de la rétribution. Ces mines représentent un véritable don : il remit (donna) à chacun une somme. À ces dix serviteurs, il est également demandé, simplement, de faire de bonnes affaires (pragmateuomaï , πραγματεύομαι), verbe qui exprime une attitude : se donner de la peine, faire du négoce, et non d’abord un objectif à atteindre. Le verbe peut nous renvoyer au créancier de Simon le pharisien (7,40-43) ou au gérant dispendieux (16,1-13) : deux autres paraboles où l’argent n’est pas un but, mais un moyen au service de la miséricorde. Tel est l’ordre donné : utiliser cette mine au mieux.
Le retour du roi (19,15-19)
19, 15 Quand il fut de retour après avoir reçu la royauté, il fit convoquer les serviteurs auxquels il avait remis l’argent, afin de savoir ce que leurs affaires avaient rapporté. 16 Le premier se présenta et dit : “Seigneur, la somme que tu m’avais remise a été multipliée par dix.” 17 Le roi lui déclara : “Très bien, bon serviteur ! Puisque tu as été fidèle en si peu de chose, reçois l’autorité sur dix villes.” 18 Le second vint dire : “La somme que tu m’avais remise, Seigneur, a été multipliée par cinq.” 19 À celui-là encore, le roi dit : “Toi, de même, sois à la tête de cinq villes.”
Serviteurs fidèles
Un homme noble est parti, un roi revient. Contrairement à Matthieu, celui-ci ne convoque pas ses serviteurs pour demander des comptes (sunairô, συναίρω) mais simplement pour savoir ce qu’il est advenu de leurs affaires : qui sont vraiment les leurs. Le roi les interroge pour savoir ce qu’ils ont fait de leur mine et ce que cela leur a apporté (diapragmatéuomaï, διαπραγματεύομαι). Chez Matthieu, les serviteurs sont redevables des talents reçus et qu’ils présentent à leur maître : j’ai reçu X talent, voici X autres (Mt 25,20). Ici les serviteurs rendent compte du don multiplié. Que la somme obtenue soit quintuplée ou décuplée, peu importe : les serviteurs ont à cœur de montrer combien le don a su profiter.
Ces serviteurs se sont montrés responsables durant le séjour lointain de leur maître pour peu de choses (une mine, cent jours de travail) et reçoivent, en plus, l’équivalent d’une ville par mine. La récompense va au-delà toute logique, elle est démesurée. Et ces petits serviteurs sont désormais introduits et associés au règne de leur Seigneur : ils ont part à ce royaume. Le roi loue leur bonté (agathos, ἀγαθός ) et leur fidélité ou foi (pistis, πιστός) en ce peu de chose.
L’image nous renvoie à cette petite graine de moutarde ou levain (13,18-21), ces signes apparemment anodins du Règne et de la Bonne Nouvelle, et cette foi simple des serviteurs de l’Évangile (17,1-10). C’est cette confiance en ce peu qui détermine la grandeur du disciple : Toi, de même, sois à la tête de cinq villes.
Le dernier (19,20-23)
19, 20 Le dernier vint dire : “Seigneur, voici la somme que tu m’avais remise ; je l’ai gardée enveloppée dans un linge. 21 En effet, j’avais peur de toi, car tu es un homme exigeant, tu retires ce que tu n’as pas mis en dépôt, tu moissonnes ce que tu n’as pas semé.” 22 Le roi lui déclara : “Je vais te juger sur tes paroles, serviteur mauvais : tu savais que je suis un homme exigeant, que je retire ce que je n’ai pas mis en dépôt, que je moissonne ce que je n’ai pas semé ; 23 alors pourquoi n’as-tu pas mis mon argent à la banque ? À mon arrivée, je l’aurais repris avec les intérêts.”
Tu es un homme exigeant
S’il y a bien dix serviteurs, trois seulement suffisent à exprimer le sens de la parabole, et notamment le troisième. Celui-ci n’a rien fait du don reçu, ne l’a pas fait fructifier. Cela non pas en raison d’un échec ou d’une tentative ardue et sans suite. L’absence de résultat s’appuie sur la crainte de son maître. Par rapport aux deux précédents : il n’a pas agi, cependant il parle beaucoup. Il essaie de se justifier par une logorrhée qui exprime la perception qu’il a de son Seigneur.
Le don n’a rien changé à celle-ci. Le texte grec ne mentionne pas pour ce serviteur le verbe donner. Littéralement : Seigneur, voici ta mine, je l’ai mise à part, dans un linge. Cela nous renvoie à Zachée, qui, accueillant le don et pardon de Jésus, son invitation, a accueilli une Bonne Nouvelle qui lui permit, aussi, de s’orienter vers le don. Notre troisième serviteur a reçu une mine, non comme un don, mais comme un dépôt à conserver ; non comme une grâce mais comme un dû mis en dépôt. Sans même confier ce don, à celles et ceux qui auraient pu l’aider à le faire fructifier. Il a perçu une somme mais n’a pas réussi à percevoir le véritable visage de son Seigneur et roi.
Ce troisième serviteur rejoint, pour une part, ceux qui contestaient l’accueil de Zachée en raison de leur approche sévère du jugement envers les pécheurs. Tel est, effectivement, l’image que notre serviteur retient de son maître : un homme, et non un roi noble, exigeant, des plus sévères et froids (austèrotéron, αὐστηρότερον, d’austéros, αὐστηρός). Or, dans notre récit rien ne nous décrivait une telle image. Au contraire, le Seigneur en question est celui qui, à son départ, livre sa confiance à (et pour) ses serviteurs. Les paroles de ce serviteur sont liées à la peur du jugement. Il est resté ce gardien ad minima de la Loi et de la Parole, afin de rendre ce qu’il lui a été déposé. Le don n’a pas été accueilli comme tel.
Le jugement (19,24-27)
19, 24 Et le roi dit à ceux qui étaient là : “Retirez-lui cette somme et donnez-la à celui qui a dix fois plus.” 25 On lui dit : “Seigneur, il a dix fois plus ! 26 – Je vous le déclare : on donnera à celui qui a ; mais celui qui n’a rien se verra enlever même ce qu’il a. 27 Quant à mes ennemis, ceux qui n’ont pas voulu que je règne sur eux, amenez-les ici et égorgez-les devant moi.” »
Retirez-lui cette somme
Le retour du roi correspond aussi à la venue du jugement. Or pour ce dernier serviteur, celui-ci s’appuie sur ses critères et sa représentation d’un Seigneur exigeant. Incapable d’accueillir la mine comme un don, celle-ci lui est retirée et offerte au premier. La sévérité du maître demeure au service de la grâce, à celui qui a su, au mieux, accueillir le don de son Seigneur. Le troisième serviteur n’a pas servi le don : il se l’est refusé à lui-même, caché dans un linge. Ce terme, unique chez Luc, renvoie au suaire cachant le visage des défunts (Jn 11,44 ; 20,7) ou à un mouchoir (Ac 19,12). Le mot est associé à ce que l’on doit cacher, en lien avec la maladie ou la mort. Rien qui ne soient signe de vie.
Mais que représente ce don et cette mine ? Contrairement à Matthieu, ou du moins ce qu’en retiennent certaines exégèses, la somme allouée ne représente pas les talents de chacun. La mine donnée est associée à la parole du maître : puis il leur dit : “Pendant mon voyage, faites de bonnes affaires. En refusant à cette mine la valeur d’un don qui fructifie, le troisième serviteur s’est refusé à la parole généreuse, et miséricordieuse, de son Seigneur. Comme je l’ai présenté plus haut : le Christ et sa parole sont la clé herméneutique de cette parabole.
Égorgez-les tous
La conclusion de cette parabole a de quoi surprendre et choquer beaucoup de lecteurs à propos de la sanction qui touche les ennemis. Ces derniers versets montrent que le jugement le plus sévère ne concerne pas tant ceux qui ont eu du mal à mettre en pratique la parole du Seigneur, mais ceux qui en refusent encore toute l’autorité. Ces ennemis représentent ces ses concitoyens qui le détestaient, et qui ne voulaient pas que cet homme règne sur eux. Pour eux, finalement toute grâce et toute place dans ce royaume est impossible. A moins d’accueillir la miséricorde de Dieu. Le jugement de la parabole peut paraître terrible : égorgez-les tous. Mais là encore, eux aussi, sont jugés en fonction de leurs propres critères. Le châtiment exprime leur volonté de mort qu’ils conçoivent à l’encontre de ce roi qu’ils ne reconnaissent pas, de cet homme qui ne peut être, à leurs yeux, le Fils de l’homme (19,9-10). Pourtant, c’est ce roi qui a en ses mains le verdict définitif et l’unique pouvoir qui exprime celui qui revient à Dieu seul, sur la vie et la mort. La conclusion de la parabole renvoie au jugement final, et permet de révéler en cet homme contesté, son autorité royale et divine. L’entrée de Jésus à Jérusalem sera l’occasion pour Luc de montrer cette opposition mortifère et grandissante qui conduira Jésus à la croix.
Bonjour. Je vous rappelle que nous sommes en présence d’une parabole, une histoire imaginaire qui a été écrite ainsi, ou par Luc, ou par Matthieu. Chacun possède un dessein qui est propre à sa narration..Refaire l’histoire avec nos hypothèses c’est détruire la parabole et son objectif, ou raconter une autre histoire (la nôtre). La question est plutôt de savoir pourquoi elles ont été écrites ainsi, et pas autrement. Et : quelles rôles jouent-elles dans ces évangiles ?
Quant à savoir laquelle des deux paraboles des mines ou talents est plus proche que celle du Christ, cela est quasi impossible a déterminer. Aucune peut-être. Sans doute, toutes deux sont issues d’une autre tradition qui peut éventuellement remonter à une parole hypothétique de Jésus… Donc, prenons, lisons ce que l’Évangile nous donne à entendre.
Cordialement.
Merci beaucoup pour vos explications qui me rassérènent.
Néanmoins j’ai encore deux interrogations.Les serviteurs pourraient utiliser ces mines ou ces talents pour acheter du blé le planter et le moissonner.Ne le font-ils pas car le blé étant symbolisé par la parole divine seul le maître est apte à prendre le bon grain le semer et le moissonner?En conservant le talent on conserve humblement la parole de Dieu sans rien y ajouter ni retrancher mais on la propage en montrant combien elle est actuelle dans nos vies?
La deuxième concerne la parole du 3 eme serviteur chez Matthieu « tu moissonnes là où tu n’as pas semé » : j avais interprété que le serviteur représentait le croyant sceptique et conservateur n’acceptait pas que Dieu puisse porter du fruit par Jésus chez les païens.chez Luc » tu moissonne ce que tu n’as pas semé ». Comme si Jésus n était pas le digne fils de Dieu et donc ne moissonnait pas les fruits de l ancien testament était un usurpateur?
Quelle parabole selon vous est la plus fidèle à la parabole du Christ?Luc?Matthieu?
Merci bien à vous pour votre réponse