Fêtes et dimanches de Décembre

Année C

Commentaires des textes pour les dimanches et fêtes de ce mois de novembre. Au programme : de nombreux déplacements géographiques et spirituels depuis le désert jusqu’à Bethléem en passant par Nazareth; Un chemin de dépouillement.

Vers le 20 de chaque mois, est publié un calendrier des dimanches et fêtes, accompagné d’une vue d’ensemble.

Les textes commentés

DateLiturgieCommentaires
24 nov.CHRIST ROIJésus face à Pilate Jn 18, 33-37
DÉCEMBRENouvelle année liturgique – C
1er décembre1er dim. aventVeillez ! Lc 21, 25-36
8 déc. 2e dim. AventPréparez les chemins du Seigneur Lc 3,1-6
Lundi 9 décImm. Conc.Annonciation à Marie Lc 1,26-38
15 déc.3e dim. AventLa prédication de Jean le baptiste Lc 3,7-14
22 déc. 4e dim. AventVisitation à Élisabeth Lc 1,39-45
Mar. 24 soir Nuit de NoëlNativité de Jésus à Bethléem Lc 2,1-14
Merc. 25 déc.Nativité Le Verbe s’est fait chair Jn 1,1-18
29 déc. Sainte FamilleLe jeune Jésus au Temple Lc 2,41-52
Merc. 1er janvierMarie mère de DieuLa venue des bergers Lc 2,16-21
Épiphanie L’adoration des mages Mt 2,1-12

DÉCEMBRE 2024

Avec ce 1er décembre s’ouvre le temps de l’avent et une nouvelle année liturgique (C). Pour une fois, ce moment comportera autant de jours que les cases de nos calendriers que l’on vient d’accrocher au mur, en espérant qu’il ne se vide pas plus tôt que prévu… C’est la différence entre ce type de calendrier et le temps liturgique qui vient pour remplir d’espérance un temps qu’on aimerait encore prolonger.

Vingt-quatre jours durant lesquels les textes nous invitent à de nombreux déplacements géographiques et spirituels : ce genre de déplacements qu’on appelle conversion à laquelle tout croyant est invité en premier. C’est ce que rappellera le texte quasi-apocalyptique du 1er dimanche, où Jésus exhorte ses disciples à tenir dans l’Évangile jusqu’au bout, refusant tout excès, tout abus, toute domination…

Lorsque l’on regarde le panorama de ces textes de l’avent, nous pouvons observer que ce départ terrifiant évoquant le jugement divin, nous mène, paradoxalement, à l’enfant fragile de la crèche, un faible messie qui ne vient ni en conquérant, ni en despote.

C’est le chemin à parcourir. D’abord auprès de Jean le baptiste dans la dépouillement du désert (2e et 3e dim.), appelant à cette même conversion et espérant cet avènement salvifique d’un messie. Une route de l’avent qui nous mène non dans un palais, ni même au temple, mais dans la simple demeure de Marie à Nazareth (Immac. Concept.) et pourtant bénéficiaire de l’heureuse nouvelle. Cette humble servante nous mène à la rencontre d’Élisabeth (4e dim.) lors d’une visitation éclairante où les femmes deviennent prophètes.

Et au bout de ce chemin, de plus en plus humble, un lieu et une ultime conversion du regard : Bethléem pour contempler, dans l’errance de ses parents, le Sauveur nouveau-né (Nativité) ; un lieu vers lequel se dirige de vulgaires bergers chez Luc, et des mages déroutés chez Matthieu (Épiphanie)…

Bonne lecture, bonne méditation et bon partage entre vous !

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