Les derniers articles et commentaires

On peut s’étonner de la rudesse de la transition avec le chapitre précédent. Les paroles sur la condition du disciple faite de discernement, d’humilité et de renoncement laissent place à trois paraboles sur la miséricorde divine.

Après les paraboles sur la préséance des pauvres au repas du Royaume, Luc évoque la préférence du Christ dans la vie des disciples.

Les paraboles précédentes ont illustré le déploiement du règne de Dieu (13,18-21). Cependant, une nouvelle question surgit quant aux conditions d’accès au salut.

Par rapport aux sections précédentes, l’évangile de Luc prend un tour surprenant. Il n’y est plus question de service, de trésor ou de cœur, mais de feu et de division. Dans ce discours de Jésus, le contraste est saisissant. Il constitue une conclusion abordant l’épreuve du Jugement annoncé (12,8).

Après la parabole des greniers, et l’images des corbeaux et des lis, l’évangile de Luc se poursuit avec une autre métaphore dans laquelle Jésus met en scène des serviteurs veilleurs, un maître noceur et des intendants despotes.

Un homme interrompt le discours de Jésus pour une question d’un héritage conflictuel. Si Jésus semble renvoyer le plaideur à son conflit familial, se refusant à se dresser en juge, le discours émet un jugement sur les rapports aux biens, destiné à tous.

L’évangéliste situe ce passage en un certain lieu. Ce flou permet de rejoindre le lecteur où qu’il soit.

Suite au bon samaritain, le récit de Marthe et Marie est probablement son pendant nécessaire.