Les scribes et la veuve (Lc 20,45-21,4)

Comme si tous ses détracteurs avaient quitté la scène, Jésus s’adresse au peuple, présent dans le Temple, pour rappeler l’hypocrisie des scribes et mettre en valeur la foi d’une veuve.
Comme si tous ses détracteurs avaient quitté la scène, Jésus s’adresse au peuple, présent dans le Temple, pour rappeler l’hypocrisie des scribes et mettre en valeur la foi d’une veuve.
La réponse aux sadducéens fait place maintenant à la question de Jésus sur la figure du Messie, destinée aux scribes qui le félicitent.
Après la question de l’autorité de Jésus, ses opposants en viennent maintenant à l’interroger sur l’impôt dû à l’occupant romain.
L’action et les paroles de Jésus dans le Temple ont provoqué ses détracteurs : ils cherchaient à le faire mourir. Ces mêmes opposants vont alors tenter, à maintes reprises, de faire tomber Jésus, comme en ce passage.
Ce qui avait été résolument décidé (9,51) arrive enfin à son accomplissement : Jésus entre à Jérusalem.
Suite immédiate au récit de Zachée, cette parabole constitue une réponse aux détracteurs reprochant à Jésus cet accueil du chef des collecteurs d’impôts.
La ville de Jéricho est le cadre de trois scènes liées les unes aux autres : la guérison d’un aveugle (18,35-43), l’accueil de Zachée (19,1-10) suivi de la parabole des mines (19,11-27).
La dernière annonce de la Passion fait suite à la péricope de l’homme riche et du nécessaire abandon en biens et en pouvoirs pour entrer dans le royaume.
Celui que Matthieu décrit comme un jeune homme est qualifié par Luc de notable. Ce terme vient en contraste avec la fragilité décrite précédemment pour les disciples devant accueillir le royaume de Dieu comme des enfants.
Après la parabole de la veuve et du juge, puis celle du publicain et du pharisien, le récit de Luc donne place maintenant aux enfants, donnés en exemple pour l’accueil du règne de Dieu.
Dans sa marche vers Jérusalem, une autre rencontre avec les pharisiens amène Jésus à évoquer un thème qui leur est cher : l’avènement du règne de Dieu et du Jugement eschatologique.
Le maître de maison est invité à revoir sa table de convives; à faire de ses invitations, une visitation.