La graine et le levain (Lc 13,18-21)

Le passage suit immédiatement l’épisode de la guérison de la femme infirme. Il reprend le même schéma déjà vu lorsque Jésus s’exprime après l’admiration des foules, comme la tempérer.
Le passage suit immédiatement l’épisode de la guérison de la femme infirme. Il reprend le même schéma déjà vu lorsque Jésus s’exprime après l’admiration des foules, comme la tempérer.
La guérison d’une femme infirme un jour du sabbat est l’occasion pour Jésus de rappeler combien l’avènement du règne de Dieu donne sens au sabbat, célébrant la délivrance offerte par le Seigneur.
Le passage précédent avait introduit précédemment la question de la justice divine en lien avec la rétribution, invitant à juger ce qui est juste, comme en ce passage de l’évangile.
Après l’interpellation d’un homme, le discours de Jésus à ses disciples peut reprendre, éclairé désormais quant à l’orientation de la vie croyante, demandant un réel détachement.
Le rejet de la parole, par des pharisiens et autres notables religieux annonce les persécutions à venir des disciples et apôtres.
La scène peut rappeler, au lecteur, l’invitation chez Simon le pharisien (7,36-50). Cependant, en cette maison-là, le dialogue sera plus virulent.
En contraste avec les contradicteurs de Jésus, une femme prend son parti et sa défense en déclarant heureuse la mère qui ne peut qu’être fier de ce fils. Elle fait ainsi l’éloge du Christ.
Le passage suivant offre un contraste saisissant avec la péricope précédente sur le Notre Père. Alors, que Jésus parlait de prière au Père et du don de l’Esprit Saint, le voici soupçonné d’être au service de Béelzéboul et de démons.
Quatre petits épisodes composent ce passage, poursuivant la quête de l’identité du disciple (9,46-50).
Le thème de l’identité du disciple : que signifie être disciple et apôtre de Jésus ?
Plus que Marc et Matthieu, Luc associe l’épisode de la Transfiguration à celle de la guérison d’un enfant épileptique. Et comme les deux autres évangélistes, il souligne, pour ce cas, l’incompétence des disciples. Mais pourquoi ?
Le récit de la Transfiguration offre une clé interprétative à la profession de Pierre : Tu es le Christ de Dieu (9,20). Pourtant, les trois disciples, privilégiés, ne semblent pas avoir tout saisi.