Le discours apocalyptique tient une même place dans les évangiles synoptiques, au sortir du conflit avec les pharisiens et sadducéens. Que ce soit en Mc 13, en Lc 21, comme en ce chapitre, ce discours de Jésus précède les récits de la Passion à Jérusalem. Son rôle et son contenu annoncent-ils la fin du monde, la fin d’un monde ou/et le début d’une espérance que viendrait inaugurer sa Passion ?
La Bible c’est de l’hébreu pour vous ? Vous avez raison y’en a. Mais il y a aussi du grec, et quelques traces d’araméen ou même de latin…
Il est nécessaire de rappeler l’objet des versets précédents pour mieux entendre les paroles de Jésus qui vont suivre. Les reproches – c’est un euphémisme – envers les pharisiens dénoncent leurs comportements contraires à la Loi de Moïse qu’ils enseignent. Mais, ils sont aussi des mises en garde destinées aux communautés chrétiennes afin qu’elles ne tombent pas dans le même travers.
Triste Toussaint. La pandémie continue ses ravages dans le monde. Notre pays revit, certes différemment, le confinement de ce printemps. Et bien plus, nous pleurons les victimes de l’attentat de Nice. Sans doute aussi avons-nous, personnellement ou autour de nous, bien d’autres afflictions. Et voilà que l’Évangile de cette Toussaint nous fera entendre ce mot de Jésus dans l’Évangile selon saint Matthieu : « Heureux ! »
Dans la suite du débat mouvementé avec les pharisiens, le discours de Jésus change d’interlocuteurs. Il s’adresse maintenant aux foules et à ses disciples pour dénoncer l’attitude des pharisiens, mais non par moquerie ou par délation.
Pour notre approche des vins dans la Bible, je voulais absolument terminer par cet épisode qui en fait sourire ou rêver plus d’un : celui où Jésus change l’eau en vin durant un mariage à Cana. Sachant d’ailleurs qu’il ne s’agit pas de n’importe quelle eau, ni de n’importe quel vin et encore moins de n’importe quel mariage.
Jésus vient de rappeler aux pharisiens son enseignement qui aurait aussi dû être le leur : aimer Dieu …. aimer son prochain. Le discours qui suit (22,41-23,39) illustre la contradiction de ces derniers et ces commandements qui résument toute la Loi.
Après la question de l’impôt et celle sur la résurrection, l’interrogation des pharisiens porte maintenant sur la Loi de Moïse.
Le vin coulait à flot sur les champs de bataille de l’Apocalypse lors de l’épisode précédent, et il en sera aussi de même dans les évangiles, mais d’une autre manière.
Les pharisiens étant sortis, un autre groupe religieux s’avance et non des moindres : les sadducéens, parti de l’aristocratie sacerdotale du Temple en charge de son gouvernement. Pourtant ce n’est pas sur le plan cultuel, ni même politique, que Matthieu les situe. Leur intervention concerne la résurrection des morts, question très débattue à l’époque.
Des pharisiens essaient de mettre Jésus en porte-à-faux vis-à-vis de la foule, afin de ternir sa popularité avec le sujet sensible de l'impôt romain.
Jusqu’ici nous avons surtout évoqué des textes tirés du Premier ou ancien Testament. Qu’en est-il du Nouveau Testament ? De quelle manière en parlent les évangiles ou d’autres textes comme celui de l’Apocalypse ?
