François BESSONNET

François BESSONNET

Bibliste et prêtre (Vendée). → bio

L’Esprit et la Samarie (6ème dimanche de Pâques)

P.P. Rubens, La guérison du boiteux de la Belle-Porte, XVIIe
Dans ce temps pascal, nous continuons nos visites de différents lieux proposés dans les textes liturgiques, depuis la pierre du tombeau vide, à la maison-témoin, le chemin ou la porte d'une bergerie, jusqu’à dernièrement les demeures du Père. Cette fois-ci, nos pas sont amenés à franchir une frontière, celle de la Samarie, passage pour lequel l’Esprit Saint n’est pas étranger.

Les demeures du Père (Jn 14,1-14)

1833, C.W.Friedrich Oesterley, dÄ Jesus am See Genezereth
Avec ce passage, nous abordons le premier discours d’adieu de Jésus à ses disciples après le lavement des pieds. L’évangéliste du quatrième évangile tient à développer, avant le récit de la passion, le sens de cette dernière que ce soit pour le Christ, comme pour les disciples. Ici, il tient à exprimer le rôle du départ de Jésus vers le Père et la condition des disciples après sa mort et sa résurrection.

Matthieu, disciple et pécheur (Mt 9,9-13)

Hendrick Terbrugghen, la vocation de saint Matthieu, 1616
Après le pardon et la guérison de l’homme paralytique, l’évangéliste nous fait sortir de la maison mais pour mieux y revenir. Là nous y entendrons deux débats sur le repas à propos de la présence des pécheurs (10-14) et plus loin, lors d’un autre passage, sur l’absence de jeûne (14-18). Cet ensemble se déroule en la maison et on peut l’associer à notre épisode précédent qui se situait au même endroit.

Le chemin d’Emmaüs (6) Un tombeau vide de sens (Lc 24,22-24)

Emmaüs
Lors de notre épisode précédent, j’avais interrompu le discours de Cléopas. Ce dernier retraçait – de son point de vue – l’aventure que les disciples avaient vécu aux côtés de Jésus de Nazareth et surtout l’espoir messianique qu’il mettait en lui, s’il n’y avait eu sa mort sur la croix. Pour eux, ici, c’est la fin d’une aventure malgré ce tombeau découvert vide ce même matin.