Une belle-mère contagieuse (Mc 1,29-39)

Après la synagogue du village, nous ne quittons pas Capharnaüm où nous allons passer une journée et une nuit, Marc égrenant pour nous les heures.
Après la synagogue du village, nous ne quittons pas Capharnaüm où nous allons passer une journée et une nuit, Marc égrenant pour nous les heures.
L'évangile de Marc est le plus désarçonnant et le passage ci-dessous (Mc 1,21-28) soulève plus d'interrogations que de réponses.
Et nous quittons le désert pour la verdoyante et fertile Galilée, où résonne, pour la toute première fois à nos oreilles, la voix de Jésus lui-même.
Après celui d'Isaïe (1,1-4) et celui de Jean le baptiste (1,5-11), vous reprendriez bien un peu de désert ? Car, une fois encore, nous nous y rendons, en suivant Jésus (1,12-13) mais ce troisième désert paraît bien différent et particulier.
Voici, le moment attendu, l'entrée solennelle du héros, introduit par la star du moment : Jean, le baptiste. La vraie première scène de l'évangile de Marc : le baptême de Jésus. Lever de rideau.
En quelques mots, tout est là, le début et la fin. Tout semble déjà dit : le dénouement victorieux et le nom du vainqueur. Et pourtant rien n’est encore totalement dévoilé.
Commencement ou dans la langue grecque de notre évangile : Archè (Ἀρχὴ). Heureux choix de ce premier mot débutant par la première lettre de l’alphabet : A, alpha.
Que l’on soit plus ou moins aguerri en matière biblique, l’évocation de l’évangile selon saint Marc suscite très souvent la même remarque, comme s’il s’agissait de son unique mérite : l’évangile le plus court.
Et le Verbe s’est fait chair et il a habité parmi nous…
Au travers les fenêtres des Écritures, Dieu laisse entrevoir la Porte du Salut… encore cinq jours pour mieux contempler. instagram – flickr
Petit à petit, les fenêtres s’ouvrent…
Pour cet avent, pas de long discours, ni de vain sermon, seule une illustration quotidienne. Bref, tout se passe juste à côté —> Visible aussi sur instagram ou sur Flickr :