François BESSONNET

Ne tombons pas dans le piège, que cette parabole dénonce, en voulant à tout prix chercher autour de nous qui serait le pharisien ou qui serait le publicain.

A lire ce passage de l’Évangile de Marc, on se demande à quoi sert ce dialogue, sans contestation, sans heurt, où, pour une fois, tout le monde est d'accord.

Alors que beaucoup se réjouissent, sont dans l'admiration, la guérison de Jésus suscite chez quelques uns la suspicion et révèle leur insatisfaction. Croit-il nous impressionner ?

L'ange Gabriel annonce un avenir fabuleux à ce fils promis. Mais pourquoi cache-t-il à Marie, la vérité sur le destin de son enfant : sa crucifixion ?

Dans le récit de la guérison de Naaman, elle passe inaperçue : petite fille insignifiante sans prénom, sans terre ni famille...

Encore une histoire de frères et de père, de fâcheries, et de retrouvailles.... la parabole des deux fils rejoint en bien des points l'histoire de Joseph, de ses frères et de Jacob.

Joseph vient nous rappeler que si la fraternité est donnée, l'amour reste encore à construire et à recevoir.

Deux hommes qui ne se rencontreront jamais, ni de leur vivant, ni après leur mort... Durant leur vie, un portail les sépare, après leur mort, c'est un abîme. Terrible parabole qui nous parle aussi de plaies, de chiens, de fournaise et de torture...

Au lieu de livrer Marie à l'opprobre public, au risque de subir la lapidation, Joseph préfère la répudier en secret. En secret ? Est-ce possible ?

Il faut le dire les paroles de Jésus font mouche. Scribes et pharisiens en prennent pour leur grade : ils disent mais ne font pas, et ce qu'ils font c'est pour être remarqués.