Il est ressuscité !

En ce Dimanche matin, je tenais à vous souhaiter une joyeuse fête de Pâques. [...]
Pérégrination dans les déserts bibliques. Podcast. Carême, année C (2019)
En ce Dimanche matin, je tenais à vous souhaiter une joyeuse fête de Pâques. [...]
C’est le silence du samedi saint qui s’impose à nous jusqu’à la tombée de la nuit. Aucun évangile ne raconte la vie des disciples durant ce sabbat, au lendemain de la mort de Jésus excepté Luc qui souligne sobrement que durant le sabbat, les femmes observèrent le repos prescrit (Lc 23,59).
Ce vendredi saint nous invite à suivre Jésus sur son chemin de croix, depuis son arrestation jusqu’au tombeau. Nous sommes en ce jour au cœur du mystère même de la foi qu’est celui de la croix. Une croix nous est donnée à contempler comme signe visible du Salut de Dieu : n’est-ce pas paradoxal ?
Avec ce jeudi Saint, nous entrons dans ce Triduum Pascal, ces trois derniers jours de Passion. Aujourd’hui nous contemplons Jésus lors de son dernier repas avec ses disciples, un repas qui veut donner tout le sens de sa Passion et de sa vie. Un repas où deux gestes nous sont offerts : la fraction du pain et le lavement des pieds.
Depuis Lundi nous avons évoqué vaguement le personnage de Judas et l’annonce de sa traîtrise. L’évangile d’aujourd’hui nous donne à entendre maintenant ce récit de trahison.
L’onction de Béthanie dans l’évangile selon Jean, précède le dernier repas de Jésus où celui-ci lavera les pieds de ses disciples. Mais c'est aussi le moment où Jésus annonce la faiblesse et la fragilité de ces mêmes disciples.
Aujourd’hui Lundi, notre désert a des parfums d’onction à Béthanie mais aussi auprès d’un prophète d’autrefois…
Le roi traversa le torrent du Cédron, et tout le peuple passa en face du chemin qui longe le désert. 2S 15,23.
Ce roi qui passe le Cédron à Jérusalem, au milieu d’un foule en sanglot, c’est David qui s’exile loin de Jérusalem.
Mais qu’allait-il faire dans ce désert ? Pour mémoire nous sommes donc avec David le futur roi d’Israël et Juda. De manière privative il reçu l’onction du prophète Samuel, puis, au service du roi Saul, il devint victorieux de Goliath et des Philistins mais ces succès suscitèrent la jalousie et la méfiance du roi qui voit en David son rival.
J’ai aimé Jacob, j’ai haï Esaü (Ml 1,3) Ce verset fait partie de ces passages qui nous font grincer des dents. Comment la Bible peut-elle faire dire à Dieu : « J’ai haï » ?
Le chapitre 9 du livre d’Osée porte dans l’ensemble un regard très désespérant quant à l’avenir des fils d’Israël. Sauf peut-être en ce verset...
Les hébreux sont découragés par les nombreux détours. Ils en viennent à rejeter Moïse et la manne c'est-à-dire le don de Dieu.