La femme hémorroïsse et la fille du notable (Mt 9,18-26)

On ne peut s’empêcher de comparer ce passage avec celui de Marc (Mc 5,21-43).
Commentaires des passages bibliques
On ne peut s’empêcher de comparer ce passage avec celui de Marc (Mc 5,21-43).
Jésus est avec ses disciples partageant un repas avec Matthieu, d’autres publicains et pécheurs. C’est dans ce contexte qu’interviennent des disciples de Jean le baptiste.
Avec ce passage, nous abordons le premier discours d’adieu de Jésus à ses disciples après le lavement des pieds. L’évangéliste du quatrième évangile tient à développer, avant le récit de la passion, le sens de cette dernière que ce soit pour le Christ, comme pour les disciples. Ici, il tient à exprimer le rôle du départ de Jésus vers le Père et la condition des disciples après sa mort et sa résurrection.
Après le pardon et la guérison de l’homme paralytique, l’évangéliste nous fait sortir de la maison mais pour mieux y revenir. Là nous y entendrons deux débats sur le repas à propos de la présence des pécheurs (10-14) et plus loin, lors d’un autre passage, sur l’absence de jeûne (14-18). Cet ensemble se déroule en la maison et on peut l’associer à notre épisode précédent qui se situait au même endroit.
Le chapitre 10 de l’évangile de Jean forme une unité narrative qui se déploie en plusieurs sections. Après la porte-gardienne du troupeau, c'est maintenant l'image du bon pasteur conduisant ses brebis qui domine le discours.
Autre dimanche autre lieu pascal. Cette fois, nous nous rendons auprès de brebis, leur enclos pour un temps et leur berger pour toujours.
Retour à Capharnaüm, où nous attend un récit de miracle qui va être l’occasion pour Matthieu d’en dévoiler encore sur l’identité messianique de Jésus.
Dans nos trois évangiles synoptiques, juste après la tempête apaisée, Jésus et ses disciples abordent ce pays de la Décapole, terre très majoritairement païenne. Là aussi, nos trois évangiles racontent cet épisode de démoniaque guéri avec cette histoire de troupeau de porcs se jetant dans la mer. Tempête et exorcisme en terre païenne forment un ensemble. Mais là encore la version de Matthieu est bien particulière.
Après l'intervention des deux disciples, nous allons maintenant pouvoir embarquer pour l’autre rive, tel que Jésus l’avait ordonné à ses disciples. Mais si la destination était désignée, ainsi que le moyen de transport, le voyage va subir une forte tempête. Ce récit de la tempête apaisée est commun aux trois évangiles synoptiques, mais les particularités de chacun, éclairent ce récit d’une manière propre.
C'est une frontière que Jésus s’apprête à franchir, une mer qui sépare la juive Galilée de la païenne Décapole. Mais avant d’embarquer, Jésus est « retardé » par deux hommes qui l’interpellent.
Après avoir laissé la parole à Jésus durant trois chapitres, lors de ce sermon sur la montagne (Mt 5-7), l’évangéliste Matthieu revient à la narration, en nous présentant trois guérisons. Il était logique qu’après un tel discours, Jésus mette œuvre ses paroles. Le Royaume du Père qui est aux Cieux n’est pas un concept abstrait, ni une espérance lointaine. Les guérisons dans les évangiles manifestent la justice et la présence agissante de Dieu à travers son Messie. Mais ces trois guérisons qui suivent le discours sur la montagne, sont aussi l’occasion d’en dire plus sur le rôle de Jésus et sa mission.
Ce récit du retour à la vie de Lazare, épisode connu, ne constitue que les huit derniers versets. Avant d’arriver à ce « miracle », l’évangéliste déploie un cheminement qui n’est pas sans nous poser questions.