A Noël, Dieu perd son temps

Et si Noël était l’histoire d’une perte de temps ? Pourquoi Dieu perd-il son temps en des lieux ignorés et auprès de personnages improbables ?
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Et si Noël était l’histoire d’une perte de temps ? Pourquoi Dieu perd-il son temps en des lieux ignorés et auprès de personnages improbables ?
Dans le récit de la nativité, que nous offre l’évangéliste Luc, la naissance de Jésus possède un caractère bien particulier. Elle situe « à part » comme le laisse entendre ce verset :
Ne cherchez pas le récit de l’Assomption de Marie, mère de Jésus, dans les évangiles ou les Actes des Apôtres : vous ne le trouverez pas. Cependant...
Entre les bergers et l’enfant de la crèche, prêtons-nous attention à cette troupe céleste qui accompagne l’annonce de la naissance du Sauveur, et plus particulièrement à leurs paroles ? Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes, qu’Il aime. Paroles connues dans cette version latine : GlooooOoOoOoOoOoOoOoooria in excelsis Deo.
Triste Toussaint. La pandémie continue ses ravages dans le monde. Notre pays revit, certes différemment, le confinement de ce printemps. Et bien plus, nous pleurons les victimes de l’attentat de Nice. Sans doute aussi avons-nous, personnellement ou autour de nous, bien d’autres afflictions. Et voilà que l’Évangile de cette Toussaint nous fera entendre ce mot de Jésus dans l’Évangile selon saint Matthieu : « Heureux ! »
C’est une forte et triste tentation : expliquer le mystère Trinité à partir de l’arithmétique ou la physique quantique pour montrer combien 3 x 1= 1. Une autre tentation consiste à puiser dans l’allégorie et la métaphore pour raconter le 3 en 1, le packaging divin. En réalité, la bonne question n’est pas « Comment expliquer la Trinité ? » mais « Que nous dit ce mystère ? Que révèle-t-il de Dieu ? » Les textes de ce dimanche peuvent-ils nous aider à y répondre ?
Que ce soit le récit de Jean ou celui des Actes des Apôtres : aucun d’eux ne fait référence au symbolique pigeon. A la Pentecôte, le volatile est absent et il faut qu’il le soit.
Six dimanches, six lieux très divers que nous avons visités durant ce temps pascal. Mais ce septième dimanche de Pâques sera un peu particulier. D’ailleurs, en lui-même ce dimanche est particulier. Se situant entre les grandes solennités de l’Ascension et la Pentecôte, il paraît comme inaperçu, telle une pause avant le bouquet final d’un feu d’artifice, telle un coupure pub au milieu d’un film passionnant.
Dans ce temps pascal, nous continuons nos visites de différents lieux proposés dans les textes liturgiques, depuis la pierre du tombeau vide, à la maison-témoin, le chemin ou la porte d'une bergerie, jusqu’à dernièrement les demeures du Père. Cette fois-ci, nos pas sont amenés à franchir une frontière, celle de la Samarie, passage pour lequel l’Esprit Saint n’est pas étranger.
Après la pierre du tombeau, la maison des disciples, l’évangile de ce dimanche nous envoie sur un chemin, celui qui mène à Emmaüs. Je ne ferai pas de commentaire détaillé de cette page d’évangile – vous le suivez en ce moment pas à pas, en podcast – mais je voudrais m’intéresser à ce ‘personnage’ qu’est ce chemin.
Autre dimanche, autre lieu. Ce n’est plus près de la pierre que nous emmènent les textes de ce dimanche, mais dans la maison des disciples. C’est ce que nous donne à entendre notamment le passage des Actes des Apôtres.
Pâques, sans communauté, sans vraie célébration digne de ce nom, presque sans joie. Pâques, sans rassemblement, pas même familial. Pourtant, si nous n'avons pu la fêter comme nous le faisons habituellement, n'avons-nous pas vécu Pâques ?