Manifestation et ascension (Lc 24,36-53)

Jésus s’est manifesté à Pierre ainsi qu’à deux disciples à Emmaüs, s’étant fait reconnaître par eux à la fraction du pain (24,35). Tous sont maintenant réunis, avec les autres disciples, à Jérusalem.
Jésus s’est manifesté à Pierre ainsi qu’à deux disciples à Emmaüs, s’étant fait reconnaître par eux à la fraction du pain (24,35). Tous sont maintenant réunis, avec les autres disciples, à Jérusalem.
Ce passage se déroule sitôt la découverte du tombeau vide et de la manifestation angélique aux femmes. Ce sépulcre vide et la véracité de la parole des femmes sont restés en suspens, tout comme Pierre demeura perplexe.
Les femmes qui ont maintenant préparées leurs aromates reviennent au lieu où Jésus a été déposée. Elles sont les premiers témoins de la résurrection et devront affronter l'incrédulité des disciples.
La scène de l’ensevelissement conclut l’ensemble du récit de la Passion, laissant l’action à Joseph d’Arimathie et aux femmes disciples.
Crucifié, moqué, Jésus demeure le Fils offrant son salut jusqu’à l’un des malfaiteurs. Ainsi, dans ce dernier instant, Jésus s’abandonne encore à la volonté du Père.
Crucifié, Jésus subit les moqueries : Qu'il se sauve lui-même, Sauve-toi toi-même, et nous aussi ! Or, justement, c'est bien ce salut que Jésus manifeste sur la croix envers un malfaiteur.
Le sanhédrin a trouvé un motif d’accusation contre Jésus, amené maintenant à comparaitre devant Pilate. Face à l’autorité romaine, un autre procès se déroule ayant pour thème l’innocence répétée de Jésus et la détermination des élites religieuses à le supprimer.
Sitôt Jésus arrêté au mont des Oliviers, celui-ci est transféré à la maison du grand-prêtre pour un interrogatoire. C’est en ce lieu, que Pierre reniera son Seigneur.
L’épisode de l’arrestation suit immédiatement la prière angoissée de Jésus, sans changement de lieu, ni d’heure.
La Cène a offert des clés de compréhension pour la Passion de Jésus. La prière angoissée de celui-ci vient, maintenant, rappeler l’humanité et la fidélité du Fils de Dieu, face au drame à venir.
La Cène de Jésus, lors de la Pâque, permet à ce dernier de délivrer, à la fois, le sens de sa Passion prochaine mais aussi d’assurer ses disciples en la fidélité au Christ et à l’Évangile. Le repas devient le don d’un mémorial pour la nouvelle Alliance offerte en sa vie.
Chez Luc, la Passion s’ouvre avec la trahison de Judas. Cette péricope est un des rares passages où Jésus est absent du récit. Tout se joue ailleurs et loin de lui.