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Ce verset est tiré d’un épisode de l’évangile selon Saint Luc (8,29) concernant la guérison d’un homme possédé d'un désert misérable...

L’image parle d’elle-même et souligne la condition fragile et opprimée du pauvre face aux riches. Le constat est réel, toujours actuel et tout aussi amer.

En évoquant cette marche dans le désert durant quarante ans, Moïse s’adresse aux fils d’Israël mais aussi à l’ensemble des lecteurs croyants.

Le titre de cette publication a pu vous interroger. En fait, ce bouc est plus connu qu’il n’y paraît, il est même sorti du désert pour entrer dans le dictionnaire, c’est notre fameux bouc émissaire, ou du moins l’origine de notre expression.

Nous sommes revenus dans le désert avec le peuple Hébreu et Moïse. Dans ce chapitre 16 du livre de l’Exode, le peuple exprime sa faim un mois et demi après sa sortie d’Égypte...

On l’oublie trop souvent, mais parallèlement à la mission de Moïse sur le Sinaï, se déroule, plus bas, plus loin, un bref appel. Aaron, le frère de Moïse reçoit la mission d’aller à la rencontre de son frère.

Qui donc est celle-ci qui monte du désert, appuyée sur son bien-aimé ? Ct 8,5 Ce verset du Cantique des Cantiques veut relier notre série de désert à la fête de ce jour de l'Annonciation.

Ainsi commence ce récit du buisson ardent que nous connaissons tous au moins dans la version hollywoodienne de Cecil B. DeMille dans les Dix commandements. Mais le film fait nullement mention de cette pérégrination de Moïse qui mène son troupeau au-delà du désert. Pourtant ce détail dit déjà la nécessaire pérégrination avant sa rencontre avec le Seigneur.