L'Apocalypse, d'hier à demain

Quel est ce livre de l’Apocalypse selon Jean, bien mystérieux, qui laisse encore son empreinte dans beaucoup d’œuvres culturelles et artistiques (ciné, littérature, musique…) ?

Cette série présente deux volets. Le premier s’intéresse à l’exégèse littéraire, historique et religieuse du livre de l’Apocalypse. Le second vous fait entendre les aspects culturels, présents dans différentes œuvres, depuis le moyen-âge jusqu’à la science-fiction.

Les épisodes

Présentation de la série.
Le mot “apocalypse”. Le livre biblique. L’apocalypse dans la culture.

Aux sources de l’Apocalypse, il y a d’autres apocalypses. Une littérature apocalyptique s’est développée dans le judaïsme depuis le IInd siècle avant notre ère.

Winny Taniguchi (Galaxie-Pop) nous fait découvrir les approches de “fin du monde” dans la littérature et le cinéma, au gré des époques.

Qui est ce Jean, visionnaire privilégié de la révélation divine ? D’où et pour qui a-t-il écrit ce livre ? (Ap 1)

La musique et la chanson s’intéresse aussi à ces ‘fins du monde’. Dam, du podcast Ecoute-ça, nous en présente divers titre.

Le livre de l’Apocalypse de Jean s’organise autour de quatre septénaires. Il use également d’un symbolisme caractéristique de la littérature apocalyptique.

Jérémie Thomas (Sens de la visite) explique l’oeuvre de Basquiat mais aussi la vie de ce dernier.

Le premier des septénaires est constitué de sept messages adressés à sept églises. (Ap 1-3)

Apocalypse est un personnage des X-Men. Cette série de comics comportent également de nombreuses références bibliques. C’est, entre autre, ce que nous explique Thomas Mourier du podcast ‘The Cold Cases‘ et de l’appli Bubble.

Tout commence par une vision céleste dans laquelle Jean de Patmos contemple le trône divin et un livre scellé de sept sceau. (Ap 4-5)

Comment ne pas évoquer ici le film d’Ingmar Bergman, Le Septièmr sceau. Thomas Bodon (Certains l’aiment à chaud) nous en fait l’analyse.

L’agneau ouvre les sceaux du livre, déclenchant d’abord la venue des quatre cavaliers de l’Apocalypse (Ap 6-8,1)

Good Omens est un roman de T.Pratchett et .Gaiman, adapté pour une série. L’oeuvre met en scène un ange et un démon qui vont lutter (ensemble) contre la proche venue de l’Apocalypse. Zu et Granpoil (Watchlist) nous expliquent tout.

L’ouverture du septième sceau introduit le septénaire des sept trompettes déclenchant une suite de catastrophes… (Ap 8-11)

L’œuvre de Tolkien – notamment dans le Seigneur des Anneaux – évoque la propagation du mal et la fin du monde. S’est-il inspiré du livre de l’Apocalypse ? Pauline (Et Tolkien dans tout ça / sur twitch) nous explique la diversité des sources de Tolkien et son approche de l’apocalypse.

Le livre introduit maintenant une nouvelle série de personnages : un dragon, une femme et plus tard deux bêtes.

Il existe un album (rock) consacré à l’Apocalypse et produit par  les Apocalypse Child’s, intitulé 666. Manu (Tartine ta culture) analyse la subtilité et le génie de cette œuvre.

Après la femme et le dragon, la description des deux bêtes vient rejoindre l’actualité de Jean de Patmos. Deux bêtes acharnés contre le dessein de Dieu.

Quand Lloyd Chery (C’est plus que de la SF) m’a proposé d’intervenir sur le film ‘Armageddon’, j’ai d’abord été surpris. Ses explications montrent pourtant tout le rapport de ce film avec l’Apocalypse biblique et ses représentations en outre-Atlantique.

Sept anges déversent, chacun, la coupe de la colère de Dieu.  Les sept fléaux atteignent la bête et la grande cité de Babylone : Rome et l’oppression impériale.

L’historien Jean-Claude Schmitt nous éclaire sur ces groupes religieux qui s’appuient sur une interprétation de l’Apocalypse (millénarismes, messianismes…)

Voici la fin définitive du Mal, de l’antique serpent, Satan, sous les coups d’un mystérieux chevalier blanc.

Le Nom de la Rose est un roman d’Umberto Eco et adapté au cinéma par Jean-Jacques Annaud. Corine (Pépites et Papillotes), professeur de français, nous expliquent les références nombreuses à l’Apocalypse de Jean, présentes dans l’œuvre.

Le dragon, la bête et ses serviteurs sont annihilés. Un monde nouveau apparaît : une Jérusalem nouvelle.

CONCLUSION : analyse du chemin parcouru, et de la suite à parcourir.

Les œuvres citées

ART ET ICONOGRAPHIE

ROMANS ET ESSAIS

  • Jean-Baptiste Cousin de Grainville, Le dernier homme, 1805
  • Mary Shelley, Le dernier homme, 1826
  • J.R.R. Tolkien
    Ref. aux Editions Christian Bourgois : https://bourgoisediteur.fr/jrr-tolkien
    • Roverandom (Ed. posth. 1998)
    • Monsieur Merveille (Ed. posth. 1982), éditions La Mercurie, 2009
    • Le Hobbit, (1937), trad. Daniel Lauzon
    • Le Seigneur des anneaux (1954-1955) intégrale, trad. Daniel Lauzon
    • Le Silmarillion, (Ed. posth. 1977), trad. Pierre Alien
    • Histoire de la Terre du Milieu.12 vol. (Ed. posth. 1983-1996), trad. Daniel Lauzon
    • Les Enfants de Húrin (Ed. posth. 2007), trad. Delphine Martin
    • Beren et Lúthien (Ed. posth. 2017) ), trad. Daniel Lauzon
    • La chute de Gondolin (Ed. posth. 2017), trad. Daniel Lauzon
    • Beowulf (1939), trad. Christine Laferrière
    • Sire Gauvain et le chevalier vert (1975)
  • Umberto Eco, Le nom de la rose (Il nome della rosa), 1980 – Livre Poche
  • Terry Pratchett et Neil Gaiman, De bons présages (Good Omens), 1990, éditions J’ai lu.
  • Stephen Baxter, Le cycle des Xeelees (romans et nouvelles 1991-)
  • Jean-Paul Engélibert, Fabuler la fin du monde, la puissance critique des fictions d’apocalypse, Éditions La découverte, coll. « L’horizon des possibles », 2019
  • Lloyd Chéry, Dune, le mook,  Ed. L’Atalante, 2020
  • Thomas Mourrier, Anthologie du 9ème art (livre),  Bubble éditions, 2020
  • Jean-Claude Schmitt,  Le cloître des ombres, Paris, Gallimard coll. Bibliothèque des Histoires, 2021

BANDE DESSINEE

PODCASTS & VIDEO

CAMPUS CONDORCET

CINÉMA

SÉRIES

MUSIQUE

À retrouver sur la playlist  Spotify

  • Wolfgang Amadeus Mozart, Requiem, K.626 : Dies Irae (1791)
  • Giuseppe Verdi, Requiem : Dies Irae (1874)
  • Maurice Duruflé, Requiem :VIII libera me (1841)
  • Olivier Messiaen, Quatuor pour la fin des temps (1940), Danse de la fureur pour les sept trompettes
  • Olivier Messiaen, Quatuor pour la fin des temps (1940), Fouillis d’arc-en-ciel pour l’ange qui annonce la fin des temps 
  • Peter, Paul and Mary, Early in the morning (1962)
  • 666, album des Aphrodite’s Child (1972)
  • Prince, 1999 de l’album 1999 (1982)
  • Michel Sardou, l’an mil, M/Sardou, P/Barré, de l’album Vladimir Ilitch (1983)
  • Johnny Cash, The Man Comes Around, de l’album American IV: The Man Comes Around (2002)
  • Muse, Apocalypse Please, de l’album Absolution (2003)
  • Didier Super, On va tous crever, de l’album Vaut mieux en rire que s’en foutre (2004)
  • Sufjan Stevens, Seven Swans, de l’album Seven Swans (2004)

Bibliographie sur le livre de l'Apocalypse

Bibliographie

  • Régis BURNET, Le livre de l’Apocalypse, Paris, Cerf, coll. ABC de la Bible, 2019.
  • Andrea SPATAFORA, Langage symbolique et Apocalypse, Genève, Lessius, coll. Le livre et le rouleau, 52, 2016
  • Jean DELORME & Isabelle DOGANI, L’Apocalypse de Jean, Révélation pour le temps de la violence et du désir, 2 vol. Paris, Cerf, coll. Lectio Divina 235 & 236, 2010.
  • Pierre PRIGENT, L’Apocalypse de saint Jean, Genève, Labor et fides, coll. Commentaire du nouveau Testament, 2ème série, XIV, ²1988.

Cahiers Évangile

  • Yves-Marie BLANCHARD, Le livre de l’Apocalypse, Paris, Cerf, Cahiers Évangile, 170, 2014
  • Gérard BILLON dir., Le Dragon, la femme et l’enfant, Paris, Cerf, Cahiers Évangile, Sup. 170-171, 2014
  • Danièle CHAUVIN, Elian CUVILLIER & alii, Lire l’Apocalypse, Paris, Cerf, Cahiers Évangile, Sup. 112, 2000.
  • Elian CUVILLIER, Les Apocalypses du Nouveau Testament, Paris, Cerf, Cahiers Évangile, 110, 2000.
  • Etienne CHARPENTIER, Daniel SESBOUE, Edouard COTHENET, Pierre PRIGENT, Une lecture de l’Apocalypse, Paris, Cerf, Cahiers Évangile, 11, 1975

Autres revues :

  • Le Monde de la Bible, Apocalypse : Quand la fin du monde était pour demain, n° 186, 2008.
  • Les Dossiers de la Bible, La femme et le dragon, n° 78, 1999.

Recherche de Sciences Religieuses (RSR), Vivre le temps de l’histoire : 1. L’Apocalypse, 2020/1 Tome 108.

  • Christophe THEOBALD, « Éditorial » p. 5-8
  • Marie-Françoise BASLEZ, « L’émergence d’une sensibilité apocalyptique dans l’histoire », p. 13-26
  • David HAMIDOVIC, « Aux commencements astrologiques de l’apocalyptique juive », p. 27-37
  • Jean-François PETIT, « La chute de Rome, une rupture dans le rapport au temps et à l’histoire », p. 39-46
  • Michaël FOESSEL, « L’apocalypse sans la promesse », p. 57-69
  • André PAUL, « Le temps de l’existence et le sens de l’histoire dans l’Apocalypse de Jean », p.71-93

Service d’Information et de Documentation Juifs-Chrétiens (SIDIC), vol. 18.3, 1985

  • Paolo SACCHI, « L’apocalyptique juive », p.4-10
  • Armand ABECASSIS, « L’Apocalyptique juive : une réponse spirituelle aux interrogations de l’histoire », p.11-12
  • Joseph SITIASSNY, « L’occultation de l’apocalytpique dans le Judaïsme », p.13-17
  • Jean VERNETTE, « Un climat angoissé, d’apocalypse prochaine. Fin XXe », p.18-19
  • Peter MALONE, « Le cinéma et les thèmes apocalyptiques », p.23-24