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Qui donc est celle-ci qui monte du désert, appuyée sur son bien-aimé ? Ct 8,5 Ce verset du Cantique des Cantiques veut relier notre série de désert à la fête de ce jour de l’Annonciation.

Ainsi commence ce récit du buisson ardent que nous connaissons tous au moins dans la version hollywoodienne de Cecil B. DeMille dans les Dix commandements. Mais le film fait nullement mention de cette pérégrination de Moïse qui mène son troupeau au-delà du désert. Pourtant ce détail dit déjà la nécessaire pérégrination avant sa rencontre avec le Seigneur.

Ce verset est extrait du psaume 101(102), un cri de désespoir. C’est d’ailleurs un des rares psaumes qui porte un titre aussi explicite : Prière de l’affligé qui défaille et déverse sa plainte devant le Seigneur.

Ozias ou encore appelé Azarias dans le livre des rois (2R 14,21) fut un roi de Juda ayant vécu au VIII°s. avant notre ère. Son père fut assassiné suite à un complot (2Ch 25,27). C’est donc à l’âge de seize ans que son fils Ozias monta sur le trône.

Tu l’as vu aussi dans le désert : le Seigneur ton Dieu t’a porté, comme un homme porte son fils Dt 1,31 Voilà ce que Moïse déclare à son peuple dès le premier chapitre du Deutéronome.

Ce désert est cette fois-ci en lien avec un personnage de la Bible appelé Balaam que nous trouvons aux chapitres 22 à 24 du livre des Nombres.

Cette espérance en un Dieu qui vient reboiser le désert nous la retrouvons souvent chez Isaïe et d’autres prophètes. Elle annonce le retour des exilés et la restauration d’Israël. C’est généralement l’avènement de l’intervention divine en faveur de son peuple et son retour en grâce. Mais ce passage a quelque chose de particulier.