Arrestation au jardin (Jn 18,1-12)

Le récit de la Passion suit immédiatement le discours testamentaire de Jésus et sa prière à son Père. La scène de l’arrestation donne les clefs de lecture pour l’ensemble de la Passion.
Le récit de la Passion suit immédiatement le discours testamentaire de Jésus et sa prière à son Père. La scène de l’arrestation donne les clefs de lecture pour l’ensemble de la Passion.
Le récit de la Passion du quatrième évangile comporte nombreuses particularités qui le distingue des synoptiques Marc, Matthieu et Luc.
Ces derniers versets viennent conclure le discours testamentaire de Jésus à ses disciples. Celui-ci réaffirme son identité de Fils, envoyé par le Père, pour révéler au monde son amour et son salut pour ceux qui croient.
Le discours de Jésus à ses disciples, peu avant sa Passion, a rappelé, la promesse du don de l’Esprit de Vérité pour être aux côtés des disciples, à l’heure des épreuves. Cette fois, le ton se veut encore plus rassurant : Jésus annonçant, non seulement son départ vers le Père, mais aussi son retour vers les siens.
Lors de ce dernier discours de Jésus à ses disciples, Jude intervient. Son incompréhension permet à Jésus de situer son départ et le don de l’Esprit dans l’événement de la croix, lieu de révélation de l’amour du Père.
À l’annonce de du proche départ de leur maître les disciples expriment leurs craintes et leurs incompréhensions (14,1-14). Mais ce départ n’est pas un abandon et invite les disciples à vivre de l’amour même du Christ, par le don de l’Esprit.
Le geste de la bouchée offerte à Judas introduit le don de l’amour mutuel. La communauté marquée par la trahison est invitée à demeurer dans le don de l’amour du Christ et à en vivre dans leur quotidien.
Dernier épisode de la série… quoique ! Je reviens sur le parcours que le livre de l’Apocalypse nous a permis de faire, mais aussi, et peut-être surtout, sur ces éclairages culturels et historiques qu’il nous a été permis d’entendre et d’apprécier.…
La scène de la trahison de Judas n’est pas à séparer de celle du lavement des pieds. L’épisode se déroule à la même table, durant le même repas.
Contrairement aux autres évangélistes, Jean ne fait pas mention de l’institution de l’eucharistie préférant raconter, à l’occasion du dernier repas de Jésus, le geste du lavement des pieds.
Le combat final a pris fin avec la victoire définitive sur le dragon. Le livre de l’Apocalypse se conclut par une happy end avec l’avènement d’un monde nouveau, d’une Jérusalem nouvelle, aux parfums d’un nouvel Eden.
Pour cet épisode, Corine, aborde avec nous l’œuvre passionnante de l’écrivain Umberto Eco : le Nom de la Rose, adaptée au cinéma par J.J.Annaud. L’Apocalypse est un élément majeur de cette œuvre. Les références y sont nombreuses. Quelle lecture nous en donne Umberto Eco et son adaptation. Corine, qui lu, qui a vu et regardé cela nous éclaire sur ce sujet.