A la fête des Tentes (2/4) Il égare les foules (Jn 7,11-53)

La fête des Tentes, dans l’évangile selon Jean, sert de contexte narratif aux controverses opposant Jésus et les Juifs de Jérusalem. Le conflit porte sur l’identité messianique de Jésus, que l’épisode avec ses frères de Jésus (7, 1-10) avait introduit.

Aux sources de la Résurrection (4) L’attente d’une résurrection

Les psaumes et les récits des deux enfants ramenés à la vie par les prophètes Elie et Elisée, introduisaient la question de justice de Dieu face à la mort injuste de ces enfants dont les parents étaient pourtant les hôtes de ces saints prophètes. Mais cette réanimation n’exprime pas encore l’idée d’une résurrection que d’autres textes, plus tardifs, vont développer.

A la fête des Tentes (1/4) Jésus et ses frères (Jn 7,1-10)

Le discours du pain de Vie (Jn 6) a eu pour conséquence de voir se réduire conséquemment le nombre des disciples de Jésus. Sa parole le désignant comme le pain de vie descendu du ciel se donnant en nourriture n’a pas fait pas l’unanimité, y compris dans ses propres rangs. Avec ce nouveau chapitre, ce sont maintenant ses frères qui ne croient pas en lui (7,5).

Aux sources de la Résurrection (3) Du shéol à la résurrection

La Résurrection : que dit la Bible à propos de cette idée d’une existence après la vie, ou d’un retour à la vie ? Si l’on parle de résurrection, il nous faut d’abord aborder la question de la mort et de ses représentations dans l’univers biblique. Qu'est-ce que ce shéol, ce lieu des morts auquel font référence nombreux passages ?

Le discours du pain de vie (4) (Jn 6,60-71)

Raffaellino del Garbo, Multiplication des pains et des poissons, 1500 (détail)
Après les paroles de Jésus sur le pain de vie, le récit se conclut par la réaction, non de la foule, mais des disciples eux-mêmes. Et celle-ci à de quoi nous surprendre.

Le discours du pain de vie (3) (Jn 6,51-59)

Gérard de Lairesse, institution de l'Eucharistie, 1665
Comme, on peut s’y attendre la dernière affirmation de Jésus va soulever un véritable questionnement : que signifier ‘le pain que je donnerai c’est ma chair’ ? Or, loin de calmer les esprits, Jésus ajoutera : si vous ne buvez pas [mon] sang, vous n’aurez pas la vie en vous.

Le discours du pain de vie (2) (Jn 6,41-51)

Raffaellino del Garbo, Multiplication des pains et des poissons, 1500 (détail)
Jésus se présente comme le pain de vie, (6,35.38) telle une manne désormais définitive qui vient étancher toute soif et toute faim. Et comme autrefois avec les hébreux au désert, au temps de la manne, les récriminations se font entendre.

Le blé en terre (Jn 12,20-36)

grains de blés et épis
La scène se situe à Jérusalem sitôt l’entrée triomphale de Jésus (12,12-19), à l’approche de la Pâque juive. Celle-ci représente une des fêtes de pèlerinage les plus importantes lors de laquelle de nombreux croyants juifs viennent de la Judée, de la Galilée mais aussi de la Diaspora. La présence de Grecs à l’occasion de cette fête n’a donc rien d’étonnant. Mais qui sont véritablement ces Grecs dont l’évangile fait mention ?

Le discours du pain de vie (1) (Jn 6,24-40)

Multiplication des pains, Saint Apollinaire, Ravenne, VI°s.
Les disciples ont embarqué pour Capharnaüm et Jésus, les a rejoints en marchant sur les eaux. Une autre aventure missionnaire aurait pu commencer, si l’évangéliste ne nous avait pas laissé avec la foule, repue de pains et de poissons, mais livrée à elle-même. Cette foule, qui s’est « multipliée » par la venue d’autres personnes (6,23), cherche maintenant à retrouver Jésus, mais pour quels motifs ?

La marche sur la mer (Jn 6,16-23)

Julius Sergius Von Klever, Le christ marchant sur les eaux,1880
Le récit de la multiplication se terminait par un malentendu quant à la royauté de Jésus. Le signe de la marche sur les eaux vient le dissiper, du moins aux yeux des disciples. Au refus d’être fait roi par une foule, Jésus manifeste une autre royauté, reçu du Père.