Le fonctionnaire royal et le don de la vie (Jn 4,43-54)

Les Samaritains de Sykar (4,3-42) ont confessé, en Jésus, le Sauveur du monde. C’est ce salut que l’évangéliste va maintenant illustrer.
Les Samaritains de Sykar (4,3-42) ont confessé, en Jésus, le Sauveur du monde. C’est ce salut que l’évangéliste va maintenant illustrer.
Le dialogue entre le serpent et la femme soulève beaucoup de questions. De quelle manière le serpent a-t-il pu convaincre le couple humain de braver l’interdit ? Pourquoi s’adresse-t-il à la femme pour cela ? En quoi manger du fruit de la connaissance du bon et du mauvais serait-il dangereux ? Et si le serpent avait raison ?
Les passages précédents ont mis en avant la nécessité d’accepter la grâce en Jésus, offrant une nouvelle naissance (3,1-21) cela mieux toute purification par l’eau. D’eau, il en sera justement question avec la rencontre d’une femme samaritaine.
Le récit de Gn 2, que nous avons entendu précédemment, rend compte d’une humanité librement créée, par pure gratuité, et orientée vers le bien. Mais dès lors, si tel est le dessein de Dieu, pourquoi l’humanité doit-elle affronter la souffrance, la mort, le mal ? C’est à cette question que veut répondre le chapitre 3 de la Genèse en introduisant, au sein du récit, un étrange serpent.
Faisant suite à la rencontre avec Nicodème, le personnage de Jean réapparait. Il était logique, après un discours sur la grâce et la nouvelle naissance, d'aborder le sens du baptême.
Dans cet épisode, la venue des animaux et de la femme répond à la problématique posée par le narrateur :’il n’est pas bon que l’homme soit seul’. Femme et monde animal ont-ils à être considérés comme des compléments serviles pour combler la solitude de notre adam ?
La rencontre avec Nicodème (Jn 3,1-12) a mis en avant la personne même du Christ qui, par sa parole, offre une nouvelle naissance au croyant, le faisant entrer dans le Royaume. Mais la venue de l’envoyé de Dieu ne s’impose pas d’emblée, y compris (et surtout) au temps de la communauté johannique.
Le récit précédent nous a laissé, pour la fête de la Pâque, à Jérusalem, après le chambardement au Temple (2,13-22). Après cela, l’activité publique de Jésus suscitait une adhésion, cependant davantage en raison de ses signes que de sa personne (2,23-25). C’est à cette foi lacunaire que veut répondre l’évangéliste en proposant ce dialogue entre Jésus et Nicodème.
Je vous emmène cette fois-ci au sein du Jardin d’Éden, où il sera question d’arbres mystérieux : l’arbre de vie et l’arbre de la connaissance du bon et du mauvais sujet à une interdiction. Que représente ce jardin, ces arbres, et cet interdit divin ?
L’eau changée en vin à Cana nous avait introduit au premier des signes de Jésus, à l’occasion d’une fête nuptiale. De signe et de fête, il en sera encore question dans le passage suivant mais de manière inattendue.
Deuxième épisode consacré au récit biblique d’Adam et Eve. En réalité ces noms Adam et Eve ne leur seront donnés lors de la toute dernière scène, après l’éviction du jardin d’Éden. Dans ce chapitre 2 du livre de la Genèse, ils ne seront jamais appelés ainsi. D’ailleurs, c’est par cet absence de tout nom, de toute être que débute notre récit.
De l'eau changée en vin : l'épisode est connu. Tiré de l'évangile selon saint Jean (2,1-11), ce passage est celui qui ouvre le ministère de Jésus après l'appel des disciples.