La distance de la prière (7ème dimanche de Pâques)

Mosaïque, Jésus en prière
Six dimanches, six lieux très divers que nous avons visités durant ce temps pascal. Mais ce septième dimanche de Pâques sera un peu particulier. D’ailleurs, en lui-même ce dimanche est particulier. Se situant entre les grandes solennités de l’Ascension et la Pentecôte, il paraît comme inaperçu, telle une pause avant le bouquet final d’un feu d’artifice, telle un coupure pub au milieu d’un film passionnant.

Le voyage de Tobias (1) Une histoire atypique

Je suis heureux de commencer avec vous une nouvelle série intitulée "le voyage de Tobias", ayant pour sujet le livre de Tobie. Ce livre biblique fait partie de mes préférés avec ceux de Ruth et de Jonas, entre autres. C’est grand bol d’air qui va s’ouvrir à nous, une histoire que je qualifierai d’atypique.

L’Esprit et la Samarie (6ème dimanche de Pâques)

P.P. Rubens, La guérison du boiteux de la Belle-Porte, XVIIe
Dans ce temps pascal, nous continuons nos visites de différents lieux proposés dans les textes liturgiques, depuis la pierre du tombeau vide, à la maison-témoin, le chemin ou la porte d'une bergerie, jusqu’à dernièrement les demeures du Père. Cette fois-ci, nos pas sont amenés à franchir une frontière, celle de la Samarie, passage pour lequel l’Esprit Saint n’est pas étranger.

Le chemin d’Emmaüs (10/fin) : Retour à Jérusalem (Lc 24,33-35)

L’épisode précédent aurait pu être la fin du récit des disciples d’Emmaüs. Nous étions arrivés à destination. Le Christ s’est fait reconnaître. Tout est bien qui finit bien. Mais le texte se poursuit d’une manière assez étonnante. Retour dont à Emmaüs pour mieux nous rendre à Jérusalem.

Jeûne et vin nouveau (Mt 9,14-17)

Mariage a Cana, Andrei Nicolai Mironov, 2017
Jésus est avec ses disciples partageant un repas avec Matthieu, d’autres publicains et pécheurs. C’est dans ce contexte qu’interviennent des disciples de Jean le baptiste.

Le chemin d’Emmaüs (9) Une fraction de pain éclairante (Lc 24,30-32)

Nous sommes à Emmaüs, la demeure de nos deux disciples qui ont ouvert leur porte à cet inconnu et compagnon de voyage. La scène d’aujourd’hui constitue le dévoilement du récit où Jésus est reconnu au cours d’un repas. Cependant le résumé que je viens de faire est bien en-deçà de ce que nous donne à entendre saint Luc.

Les demeures du Père (Jn 14,1-14)

1833, C.W.Friedrich Oesterley, dÄ Jesus am See Genezereth
Avec ce passage, nous abordons le premier discours d’adieu de Jésus à ses disciples après le lavement des pieds. L’évangéliste du quatrième évangile tient à développer, avant le récit de la passion, le sens de cette dernière que ce soit pour le Christ, comme pour les disciples. Ici, il tient à exprimer le rôle du départ de Jésus vers le Père et la condition des disciples après sa mort et sa résurrection.

Le chemin d’Emmaüs (8) Reste avec nous (Lc 24,28-29)

Après avoir marché au pas lent des plaintes de Cléopas et son compagnon, après avoir marché au rythme des Écritures révélées par la voix d’un anonyme, il est temps de s’arrêter, car nous voilà rendu à notre destination initiale qu’est ce village d’Emmaüs.

Matthieu, disciple et pécheur (Mt 9,9-13)

Hendrick Terbrugghen, la vocation de saint Matthieu, 1616
Après le pardon et la guérison de l’homme paralytique, l’évangéliste nous fait sortir de la maison mais pour mieux y revenir. Là nous y entendrons deux débats sur le repas à propos de la présence des pécheurs (10-14) et plus loin, lors d’un autre passage, sur l’absence de jeûne (14-18). Cet ensemble se déroule en la maison et on peut l’associer à notre épisode précédent qui se situait au même endroit.

Le chemin d’Emmaüs (7) Cœurs lents à croire (Lc 24,25-27)

Nous reprenons notre marche qui va opérer un véritable virage avec cette intervention de Jésus-Christ encore anonyme. C’est le moment pivot du récit, puisqu’il veut offrir une réponse à l’affliction de Cléopas. Et les paroles de cet inconnu sont assez cinglantes.

Le bon berger (2) pour quitter l’enclos (Jn 10,11-21)

Niels Larsen, le bon berger, XXe
Le chapitre 10 de l’évangile de Jean forme une unité narrative qui se déploie en plusieurs sections. Après la porte-gardienne du troupeau, c'est maintenant l'image du bon pasteur conduisant ses brebis qui domine le discours.