Je vous emmène aujourd’hui chez Marie-Hélène, avec qui j’ai collaboré à la rédaction de plusieurs documents catéchétiques et liturgiques sur la confirmation et le pardon. Marie-Hélène va nous parler de sa découverte progressive de la Bible et, entre autres, de son expérience de l’expression corporelle avec les textes bibliques (récitatifs bibliques). Je ne vous en dis pas plus, et je vous laisse découvrir.
Dans l’évangile selon Matthieu, l’épisode de la transfiguration se situe immédiatement après la profession de foi de Pierre et sa réaction à l’annonce de la Passion. C’est un épisode assez étrange. Car il suscite plus de questionnements que de foi.
Nous commençons une nouvelle série d’épisodes. Après moult hésitations, j’ai opté un personnage de l’Ancien Testament qui nous amènera jusqu’à Pâques : le prophète Élie dont les aventures sont des plus étonnantes.
Nous poursuivons notre lecture de l’évangile de Matthieu. Jésus a entrepris ce premier (et long) discours sur la montagne. Le passage précédent soulignait l’importance d’une relation filiale avec le Père qui est aux cieux. Une relation qui ne cherche ni récompense, ni trésor pour se glorifier.
Le père Gérard Billon nous raconte ce que représente la Bible pour lui dans sa vie personnelle.
Comme Marc et Luc, Matthieu situe un séjour de Jésus au désert, juste après le baptême dans le Jourdain. Marc (1,12-13) l’évoque en deux courts versets souhaitant souligner davantage l’avènement d’un Eden retrouvé avec la venue du Christ. Luc et Matthieu d’une même tradition, où le récit des tentations est développé dans un dialogue entre Jésus et le Tentateur. Mais qu’entendre par « tentation » ?
Cet évangile, proposé au mercredi des Cendres, se situe dans la continuité du discours de Jésus sur la montagne (Mt 5-7). Il appartient à sa partie centrale, ce qui lui confère une importance particulière.
La Bible nous a ouvert ses portes avec le récit de création en sept jours. Ou en six jours puisque le 7ème Dieu se reposa. En fait, cette distinction – à savoir si le récit raconte une création en six ou sept jours - n’est pas si évidente tant ce septième jour est si particulier qu’il nous obligera à parler d’écologie du temps.
Notre passage est la suite du discours que nous avons lu précédemment (Mt 5,17-37). On retrouve ainsi les refrains « Vous avez appris… Eh bien ! moi je vous dis… ». Jésus ne lit pas la Loi dans une rigidité plus stricte que les pharisiens ni dans une interprétation souple ou affadie. Il révèle et éclaire ce qui en est en la substance vitale : une parole d’Alliance en vue du bien de tous selon la volonté du Père. Pour ces deux dernières antithèses, Jésus reprend la loi du Talion et l’amour du prochain, dans la logique du Royaume.
Le chapitre 1 du livre de la Genèse est la porte d’entrée dans la Bible. Ce récit – comme nous l’avons vu – s’intéresse au destin de la création et de cette humanité ayant pour mission de « soumettre la terre » et d’en être les maîtres. Des expressions qui peuvent heurter des oreilles sensibles à l’écologie … alors qu’au contraire elles devraient plutôt les réjouir !
Après les béatitudes, auxquelles il faut intégrer les métaphores du sel de la terre et de la lumière du monde, le discours de Jésus change de ton et aborde directement l’interprétation de la Loi de Moïse. Il est construit sur un schéma : « vous avez appris … Eh bien moi je dis… ». Jésus cite une prescription de la Loi et propose sa propre interprétation. Cette disposition a souvent inspiré le titre d’antithèses à cette section. Comme si Jésus s’opposait ou contredisait les commandements… pas si sûr.
La création de l’humanité (Gn 1,26-31), n’a pas son jour qui lui est dédié, ni son propre espace que pourrait être la cité. Elle est créée le même sixième jour que les animaux terrestres et partage le même habitat. L’humanité est ainsi associée à l’ensemble de la création, elle en fait partie. Elle participe au dessein créateur. Mais ces points communs, ne doivent pas ignorer les nombreuses différences et ruptures dans le récit à propos de la création de l’homme et de la femme, notamment au point de vue du style littéraire et du vocabulaire.
