Avec ce passage, nous sommes encore dans l’introduction au sermon sur la montagne (Mt 5,1-16). Les béatitudes nous avaient présenté, non pas un ensemble de prescriptions du style faire ou ne pas faire, mais des paroles essentiellement positives exprimant la consolation de Dieu pour son peuple. Cette introduction a montré une progression en trois étapes : « Heureux ceux… », « Heureux êtes-vous » et maintenant « Vous êtes… ».
Mais à quelle 'béatitude' le discours fait-il référence ? Comme nous le verrons, il ne s’agit pas tant d’un bonheur à venir, que de constater déjà un avènement présent.
L’article précédent vous a présenté le cadre historique de la composition de l’évangile selon Matthieu. Né dans une communauté judéo-chrétienne, l’évangile reflète les débats qui ont pu exister entre les judéo-chrétiens et les autres juifs de la synagogue dans certains lieux. Ainsi Matthieu prend soin de décrire Jésus tel l’enseignant, le maître qui donne son interprétation de la Torah en termes d’accomplissement.
Pourquoi le monde, pourquoi la vie, pourquoi l’humanité ? C’est à ces questions, entre autres, que souhaite répondre le récit de la création en sept jours, du livre de la Genèse. Notre quatrième épisode sur Gn 1, s’intéresse aux êtres qui peuplent les océans, les cieux et la terre. Et il ne sera pas question seulement de petits poissons, de gentils oiseaux ou de mignons animaux…
La liturgie nous oblige à une (sainte) parenthèse avec la fête de la Présentation du Seigneur au Temple, plus connu sous le nom de 'chandeleur' et célébrée tous les 2 février.
Ce préalable va nous permettre de souligner l’importance que donne Matthieu à l’accomplissement des Écritures. De quelle manière l’évangile selon Matthieu associe-t-il la figure de Jésus à celle du dessein de Dieu dans l’histoire de Salut.
Avec ce troisième épisode consacré au récit de la création dans le premier chapitre du livre de la Genèse, nous allons aborder la création du ciel, de la mer et de la terre, les deuxième et troisième jours. Cela pourrait paraître simple mais comme d’habitude le texte n’est pas sans poser question.
Le récit de la création en Genèse 1 est composé de deux grandes parties. La première raconte la création des lieux et des espaces : la mer, le ciel, la terre, (aux 2ème et 3ème jours). La partie suivante raconte la création des êtres qui habitent ces territoires : les animaux marins, puis les volatiles, enfin les animaux terrestres et le couple humain (aux 5ème et 6ème jours). Le premier, le quatrième et le septième jours sont particuliers et différents. C’est ce que nous allons découvrir avec les premiers versets du récit.
Ce passage, faisant suite aux tentations au désert, nous introduit à la mission victorieuse de Jésus en Galilée.
Avec une nouvelle année, il est peut-être bon de commencer par le commencement, c'est-à-dire, les premiers versets de la Bible avec le premier récit de la création, dans le premier chapitre du livre de la Genèse.
C’est un autre récit du baptême au Jourdain qui nous est proposé pour ce dimanche. Nous avions entendu celui de Matthieu, nous voilà maintenant dans l’évangile selon Jean qui possède une manière très particulière de rapporter cette tradition. Effectivement, l’évangéliste ne raconte pas la scène du baptême de Jésus au Jourdain, il la fait raconter par la voix du baptiste. Nous ne sommes plus témoins, mais auditeur d’un témoin et d’un témoin de foi.
L’année liturgique propose une lecture de l’évangile selon saint Matthieu. Je présenterai bientôt cet évangile de manière plus générale : son auteur, ses destinataires et ses caractéristiques. Mais déjà, avec le récit du baptême de Jésus au Jourdain, nous pouvons souligner quelques éléments propres à Matthieu au regard des autres évangiles.
